Le DPE (diagnostic de performance énergétique) révèle un écart alarmant entre les factures des logements classés A et ceux classés G. Une étude de l’Insee montre que les occupants de passoires thermiques paient jusqu’à quatre fois plus que ceux vivant dans des logements bien isolés. Par exemple, Sébastien, dans un logement A, paie 730 euros par an, tandis que Camille, dans un G, doit débourser près de 3 000 euros. Les habitants des passoires thermiques (classées F, E, et G) sont souvent des ménages vulnérables, dont les dépenses énergétiques représentent une part disproportionnée de leurs revenus. En moyenne, ces ménages doivent consacrer plus de 9,2 % de leurs revenus à leurs factures énergétiques, bien au-delà de la moyenne nationale. Les personnes âgées et les familles monoparentales sont particulièrement touchées par cette précarité énergétique. Cette situation s’aggrave chaque année, avec une augmentation des coûts liés au chauffage, et fait peser une pression considérable sur des ménages déjà fragiles économiquement.
Même les propriétaires occupants ne sont pas protégés de cette vulnérabilité. Environ 18 % d’entre eux vivent dans des logements mal isolés, un phénomène qui touche davantage les personnes âgées et celles avec des revenus modestes. Cela souligne l’importance de la rénovation énergétique pour améliorer le confort thermique et réduire les coûts de chauffage. En effet, ces travaux peuvent permettre une réduction significative des factures énergétiques, mais l’ampleur de la rénovation nécessaire reste un défi, particulièrement pour les foyers les plus modestes.
Les aides publiques, telles que MaPrimeRénov », offrent un soutien financier pour aider à financer la rénovation énergétique des logements. Cependant, malgré une prise en charge pouvant aller jusqu’à 60 % du coût des travaux, les frais restants peuvent encore dissuader de nombreuses personnes de franchir le pas. La rénovation des passoires thermiques est donc un enjeu majeur pour réduire les inégalités liées à la précarité énergétique, tout en contribuant à l’effort global pour la transition énergétique.
Obligatoire pour les bâtiments construits avant le 1er juillet 1997
Requis pour les biens construits avant 1949, il permet de prévenir les risques sanitaires
Obligatoire dans les zones à risque, il permet de protéger les structures du bâtiment
Imposé pour les installations de gaz de plus de 15 ans, il garantit la sécurité des occupants face aux risques d’accidents domestiques
Obligatoire pour les installations électriques de plus de 15 ans, il vise à prévenir les dangers électriques dans les logements
Indispensable pour toute vente ou location, il évalue la consommation énergétique et l’impact environnemental du bien
Requiert la mesure précise de la superficie privative pour sécuriser les transactions de biens en copropriété
Obligatoire pour les locations, elle impose de mesurer la surface habitable d’un logement
Permet d’informer sur les risques naturels, miniers, technologiques ou de pollution affectant le bien immobilier
Réglementé par la loi, il accompagne la division d’un immeuble en lots en assurant leur conformité
Obligatoire pour les immeubles construits avant 1997, il recense l’amiante dans les copropriétés et locaux professionnels
Imposé par la réglementation, il identifie l’amiante avant toute intervention sur un bâtiment
Il vérifie la bonne réalisation des travaux de retrait d’amiante conformément aux normes
Elle évalue la qualité de l’air et le respect des seuils réglementaires après des travaux sur matériaux amiantés
Obligatoire pour les bâtiments non résidentiels, il évalue leur performance énergétique et leur impact carbone
Concerne les interventions sur matériaux amiantés, encadrant strictement les règles de prévention et de sécurité au travail